Plus un sol est riche, plus il sera bien sûr productif. Mais à partir d’un certain seuil, même si la biomasse augmente, le nombre d’espèces végétales et la diversité vont diminuer, parfois jusqu’à 1 ou 2 espèces qui formeront à elles seules les ¾ de la végétation.
Ce n’est pas spontané chez nous, les Homo Sapiens, de semer en octobre. C’est pourtant bien le geste à poser si on veut avoir une « prairie sauvage fleurie » au printemps suivant. En semant sur une terre nue débarrassée des adventices dès le début de l’automne, on permet aux semences de profiter des pluies et neiges fondantes des mois sombres. Cette humidité permanente et des températures légèrement positives font germer les graines avant le printemps. C’est un moment idéal pour croitre sans la compétition des adventices.
Si vous avez un projet de prairie sauvage fleurie pour la prochaine saison, c'est maintenant qu'il faut commencer car il faut semer sur une terre nue au printemps.
Pour ce faire, pratiquez préalablement la technique du faux semis. Il s'agit de labourer la parcelle enherbée une première fois.
Un mélange d’une dizaine de fleurs d’une grande valeur apicole, pour un semis annuel.
Le nectar est le principal ingrédient du miel. Les fleurs qui le produisent sont dites « nectarifères » mais toutes ne sont pas accessibles aux abeilles.
Ce jeune faon savoure son repas dans une prairie variée. Ne vous y trompez pas, il ne broute pas n'importe quoi: sa bouche délicate et son odorat raffiné lui permettent d'être très sélectif dans le "menu". Le chevreuil est un gourmet exigeant (plus que son cousin le cerf).
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